Virginie Bill
Le SDLC a participé avec plaisir et intérêt au premier Epub summit.

Il nous est impossible de relater la richesse des présentation et des échanges, mais nous avons retenus 3 ‘sommets’.

Parmi les différents orateurs, nous avons particulièrement apprécié l’introduction de Virginie Clayssen qui a fait un parallèle étonnant mais juste entre les climato-sceptiques et ceux qui regardent le marché du livre numérique avec un peu de dédain : comme elle, nous sommes convaincus que ce marché va encore se développer partout en Europe, et en particulier en France où sa part de marché est encore faible.

Cette part de marché n’est pas représentative de la part de lecture numérique, qui est bien plus importante : des habitudes de lectures (presse, blogs…) ont déjà été prises sur tablettes et smartphones et le livre n’y échappera pas. L’antériorité des anglo -saxons nous montre que ce marché peut monter jusqu’à 30% environ : mais ce pourcentage cache des disparités, la part du roman est souvent plus importante (jusqu’à 50%) tandis que le part de la jeunesse, de la non-fiction et de l’illustré restent inférieures.

Nous sommes bien conscients que la loi sur le prix du livre numérique contient les appétits de ceux qui ont dénaturé la notion de valeur du livre numérique au profit d’une prise de part de marché sauvage. Le résultat est qu’aujourd’hui, alors que le contrat d’agence redonne de l’équilibre au LN par rapport au livre papier, la progression de l’ebook stagne, voire régresse aux USA et en GB.

En France, il est toujours temps pour que les chaines et les indépendants prennent une part de marché significative : pour cela, il n’y a pas d’autre solution que de construire une proposition vers nos clients basée sur interopérabilité et simplicité : ce sont les buts recherchés par l’EDRlab, au travers de son reader SDK et des DRM LCP.Nicolas Georges

Ce sont ces mêmes valeurs que Nicolas Georges, Directeur du livre ministère de la culture a reprise pour justifier l’engagement du gouvernement auprès du Lab. En effet, Nicolas Georges a porté notre attention sur le respect dû au consommateur, aux auteurs et aux éditeurs. Le consommateur doit bénéficier d’une fluidité de lecture et d’un environnement convivial; auteurs et éditeurs doivent voir leurs droits protégés. Au passage, notons qu’il a cité d’étude de l’EIBF sur l’interopérabilité comme étant la référence sur ce sujet.

Pour finir, il nous reste à relater l’intervention de TEA qui a présenté l’environnement Care. TEA -The Ebook Alternative a déployé un environnement reprenant les spécifications des LCP Readium. C’est, à notre connaissance, le première fois – au monde !

Parmi les bénéfices les plus évidents, les fichiers sont aussi bien protégés, voire mieux qu’avec les DRM généralement utilisées en France, mais le lecteur est dispensé de mot de passe. La lecture est immédiate, sans même télécharger. La synchronisation est excellente, sur PC, application ou liseuse (Pocketbook). Le lecteur bénéficie d’un confort de lecture sans couture, comme dans les éco-systèmes fermés : mais la solution Care garantit une interopérabilité totale avec l’univers Readium.

Nous regrettons que les représentants de TEA n’aient pas eu plus de temps, ou plus d’audience pour présenter leur solution, car nous sommes persuadés qu’il y a là une solution qui convient tant aux chaines qu’aux libraires indépendants.

En conclusion, nous avons passé deux journées très intéressantes, bien accueillis par Didier Mollat et ses équipes, en ses locaux. Tous les intervenants étaient accessibles avec beaucoup de simplicité!

Nous attendons le prochain sommet avec intérêt!